Ce RP fait directement suite à celui-ci. Les joueurs vont enfin découvrir ce qu'il est advenu de Nsiese.

Alors que des griffes venaient de se refermer sur la cuisse de Nsiese et de l'agripper, des grondements et des rugissements s'étaient fait entendre dans la brume. Son (ou ses) assaillant semblait avoir disparu aussi vite qu'il était apparu mais à peine avait eu le temps de se relever d'une masse imposante avait fondu sur elle.

- Ne bouge pas... Ne dis pas un mot... Avait chuchoter l'individu, vraisemblablement une femelle si l'on se référait au timbre de sa voix. Elle n'avait l'air de ressentir ni peur, ni quoique ce soit d'autre d'ailleurs. Elle avait été claire, concise, elle n'avait rien dis de plus. Son corps avait suffit à entraver celui de l'adolescente, sans se débattre elle ne pourrait certainement pas quitter son emprise mais le désirait-elle seulement? Savait-elle au moins si elle avait une chance face à cette inconnue. Qu'allait-elle décider de faire?

- Shhht j'ai dit!... Avait-elle repris, à la limite de lui gronder dessus, s'abaissant comme une lionne à l'affut pendant la chasse. La tension était montée d'un cran, le son des pas martelants le sol était venu glisser devant les deux femelles dans la brume épaisse. Pas un souffle, pas un craquement, rien ne sortait de l'assaillante. Ces cinq minutes avaient été longues mais essentielles pour leur survie.

Elle s'était redressée et avait lâché Nsiese.

- ... Ils sont partis. Elle s'était ensuite retournée vers Nsiese pouvant enfin lui dévoiler son apparence maintenant qu'elles se trouvaient face à face; C'était une lionne claire aux crins qui l'étaient d'autant plus et à l'apparence froide, parsemées de cicatrices. Nous sommes en sécurité maintenant, puisse tes amis l'être aussi. Elle avait posé les yeux sur la cuisse de la petite; Elle n'avait pas été épargnée la pauvre.

- ... Nous devons soigner ça. Avait-elle ensuite affirmé. Et nous devons surtout partir avant qu'ils ne reviennent. Viens. Elle l'avait poussé à la suivre en la contournant tout en gardant une grande proximité avec elle; Elle était telle qu'elle faisait presque office de mur contre toute fuite qu'elle aurait tenté. Ce n'était pas dans son intérêt, elle était blessé et dans la brume ça pourrait mal tourner... Mais une adolescente apeuré face à des inconnus risquait d'avoir une réaction inattendue.

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- Je m'appelle Bidiks. La lionne avait inspecté autour d'elle, les oreilles en alerte et avait continué d'avancer, un peu plus rapidement et certainement pressée de rentrer en lieu sûr avant qu'une autre patrouille de malades ne vienne lui tomber sur le coin du nez.

- ... Ils sont partis. Elle s'était ensuite retournée vers Nsiese pouvant enfin lui dévoiler son apparence maintenant qu'elles se trouvaient face à face; C'était une lionne claire aux crins qui l'étaient d'autant plus et à l'apparence froide, parsemées de cicatrices. Nous sommes en sécurité maintenant, puisse tes amis l'être aussi. Elle avait posé les yeux sur la cuisse de la petite; Elle n'avait pas été épargnée la pauvre.

- Ils s'en prennent à nous parce qu'ils sont en guerre! Avait-elle ensuite avoué à la jeune lionne. Dépêche toi, tout ce qu'ils veulent c'est la violence, c'est répandre le sang, c'est de se venger de ce qu'ils ont eux-mêmes oubliés. Au fur et à mesure que les deux lionnes marchaient une odeur nauséabonde se faisait sentir et bientôt le brouillard avait laissé place à un champ désolé de morts.

- Ce sont eux qui ont fait ça à mon peuple. Plus loin, derrière cet horrible champs de cadavre se trouve les terres de mon clan; Les terres des Cidan. Elle n'avait pas cillé devant l'horreur du spectacle, surement y était-elle habitué puisqu'il semblait qu'il doive le passer chaque jour pour rejoindre ses terres. Ce cimetière en plein air avait probablement été laissé là pour que les Cidan se souviennent de ce qu'il en coutait de se soulever contre l'ennemi... C'est là où nous allons. Avait-elle affirmé et imposé à la jeune lionne.

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- Es tu sûre que c'est une bonne idée ? Les miens m'attendent sûrement de l'autre côté de ce brouillard... Je ne peux pas les laisser sans les prévenir de ce qu'il se passe ici, il sont en danger ! Pauvre petite, elle devait certainement être perdue et décontenancée; De plus cette vision d'horreur n'avait pas aidé. Bidiks avait plaqué les oreilles en arrière.

- Je ne peux pas te laisser repartir... Ses babines s'étaient plissées d'agacement peut-être. C'est bien trop dangereux! Mon clan enverra des émissaires pour prévenir les tiens... En attendant je te conseil de t'installer chez nous, de reprendre des forces et tu seras probablement raccompagnée. Elles étaient maintenant toute deux arrivées sur une terre brumeuse, leurs pattes pouvaient enfin fouler un sol qui semblait n'être qu'un doux tapis de mousses et d'herbes; surement que ce triste lieu rengorgeait d'une faune et d'une flore abondantes! La guerre n'avait apparemment pas tout terrassé.

Rapidement, le reste du clan était sorti des brumes, aucun de ses membres n'avaient l'air de prêter attention à Nsiese ainsi son accueil n'avait rien de chaleureux. Certaines têtes s'étaient baissées furtivement pour saluer le passage de Bidiks, salue qu'elle avait rendu par ailleurs. Tous les lions ici - du moins croisé jusqu'à présent - arborait un pelage clair, le brouillard les habillait d'un air fantomatique.

- Rentre. La lionne s'était arrêtée devant ce qui semblait être l'entrée d'un terrier. Ça n'avait pas l'air très spacieux, disons que c'était suffisant pour y faire tenir un lion adulte. Au fond, il y avait un morceau de cuisse fraichement déposée, certainement appartenait-elle a une antilope. Repose toi et mange. Le ton avait été plus autoritaire. Bidiks avait fixé la jeune lionne, attendant qu'elle s'execute.